Français NANCY
11 NOVEMBRE 2018…11 HEURES…11 MINUTES…CENT ANS APRÈS
JM.GUYOT
La ville de NANCY en Meurthe-et-Moselle a célébré avec faste et recueillement ce centième anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre, par plusieurs cérémonies.
Tout d’abord, en présence de monsieur le Maire de Nancy, ancien Ministre Laurent Hénart, sur le parvis de la basilique Notre-Dame de Lourdes, un moment de souvenir et de recueillement. Puis une messe solennelle présidée et concélébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy-Toul. Devant une assistance venue de toute la ville, le chœur de la basilique était entouré de nombreux drapeaux d’associations patriotiques.
‘’La paroisse Notre Dame de Lourdes de Nancy, se rappelant, ainsi, le vœu fait à Notre Dame de Bonsecours, le 15 août 1914, par Monseigneur Turinaz, alors évêque de Nancy, invoquant la protection de la Vierge Marie sur la cité épiscopale, menacée par les troupes prussiennes déjà aux portes de Nancy.
« Si les allemands n’entrent pas dans Nancy, on achèverait rapidement l’église du Montet » Nancy ne fut pas envahi et le vœu tenu. La basilique fut construite.’’
11 heures précises les cloches de toutes les églises Nancéiennes, sonnèrent pendant 11 minutes ! ‘’
Puis, en début d’après-midi, rendez-vous sur l’esplanade du Souvenir Français, en présence de monsieur le Maire de Nancy, de monsieur Éric Freysselinard, Préfet de Meurthe-et-Moselle, ce fut le dévoilement de la plaque de ‘’ l’Allées Colonel Arnaud BELTRAME ’’.
Tout d’abord, en présence de monsieur le Maire de Nancy, ancien Ministre Laurent Hénart, sur le parvis de la basilique Notre-Dame de Lourdes, un moment de souvenir et de recueillement. Puis une messe solennelle présidée et concélébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy-Toul. Devant une assistance venue de toute la ville, le chœur de la basilique était entouré de nombreux drapeaux d’associations patriotiques.
‘’La paroisse Notre Dame de Lourdes de Nancy, se rappelant, ainsi, le vœu fait à Notre Dame de Bonsecours, le 15 août 1914, par Monseigneur Turinaz, alors évêque de Nancy, invoquant la protection de la Vierge Marie sur la cité épiscopale, menacée par les troupes prussiennes déjà aux portes de Nancy.
« Si les allemands n’entrent pas dans Nancy, on achèverait rapidement l’église du Montet » Nancy ne fut pas envahi et le vœu tenu. La basilique fut construite.’’
11 heures précises les cloches de toutes les églises Nancéiennes, sonnèrent pendant 11 minutes ! ‘’
Puis, en début d’après-midi, rendez-vous sur l’esplanade du Souvenir Français, en présence de monsieur le Maire de Nancy, de monsieur Éric Freysselinard, Préfet de Meurthe-et-Moselle, ce fut le dévoilement de la plaque de ‘’ l’Allées Colonel Arnaud BELTRAME ’’.
Cette émouvante cérémonie s’est déroulée avec la participation du Chœur de l’Opéra National de Lorraine ; du chœur d’enfants du Conservatoire régional du Grand Nancy et du collège Louis Armand, qui interprétèrent, a capela, une vibrante ‘’Marseillaise’’.
Dans l’après-midi, organisée par l’association GEC Nancy-CARGOS, une exposition : « Poilu au quotidien » présentant ‘’ objets de guerre, mannequins et correspondances’’ était ouverte au public.
Cette journée mémorielle se continua par la cérémonie inaugurale du ‘’Monument aux Nancéiens Morts pour la France ‘’ entièrement rénové: le ‘’Mémorial DÉSILLES’’, dit ‘’la porte DÉSILLES’’.
Ce monument en forme d’Arc de Triomphe, fut construit au début des années 1780, sur les ordres du maréchal Stainville, pour célébrer l’engagement du roi Louis XVI dans la guerre d’indépendance des États-Unis. En août 1790 une révolte éclata à Nancy. Une mutinerie : les régiments en garnison n’ayant pas touché leur solde… le marquis de Bouillé, à la demande du marquis de La Fayette vint à Nancy pour ‘’mettre de l’ordre’’. Le lieutenant André Désilles fut grièvement blessé en s’interposant entre les hommes en colère. Il mourut de ses blessures le 17 octobre 1790. Il avait 23 ans.
La ville de Nancy décida en 1867 d’attribuer le nom de DÉSILLES à cette porte qui devint monument du souvenir en 1976. Le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, vint inaugurer la première restauration le 25 novembre de la même année.
Cette journée du souvenir et de la mémoire se termina par une imposante cérémonie militaire, en présence des autorités militaires et civiles de la garnison de Nancy, des détachements de divers corps d’armées : Terre, Air, Mer et Gendarmerie Nationale. Le Mémorial DÉSILLES était entouré de nombreux drapeaux.
Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle, ranima la flamme, qui, désormais brûlera à chaque cérémonie, s’élevant de son socle de bronze installé face à la voute majestueuse.
Albert Ladame
Dans l’après-midi, organisée par l’association GEC Nancy-CARGOS, une exposition : « Poilu au quotidien » présentant ‘’ objets de guerre, mannequins et correspondances’’ était ouverte au public.
Cette journée mémorielle se continua par la cérémonie inaugurale du ‘’Monument aux Nancéiens Morts pour la France ‘’ entièrement rénové: le ‘’Mémorial DÉSILLES’’, dit ‘’la porte DÉSILLES’’.
Ce monument en forme d’Arc de Triomphe, fut construit au début des années 1780, sur les ordres du maréchal Stainville, pour célébrer l’engagement du roi Louis XVI dans la guerre d’indépendance des États-Unis. En août 1790 une révolte éclata à Nancy. Une mutinerie : les régiments en garnison n’ayant pas touché leur solde… le marquis de Bouillé, à la demande du marquis de La Fayette vint à Nancy pour ‘’mettre de l’ordre’’. Le lieutenant André Désilles fut grièvement blessé en s’interposant entre les hommes en colère. Il mourut de ses blessures le 17 octobre 1790. Il avait 23 ans.
La ville de Nancy décida en 1867 d’attribuer le nom de DÉSILLES à cette porte qui devint monument du souvenir en 1976. Le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, vint inaugurer la première restauration le 25 novembre de la même année.
Cette journée du souvenir et de la mémoire se termina par une imposante cérémonie militaire, en présence des autorités militaires et civiles de la garnison de Nancy, des détachements de divers corps d’armées : Terre, Air, Mer et Gendarmerie Nationale. Le Mémorial DÉSILLES était entouré de nombreux drapeaux.
Monsieur le Préfet de Meurthe-et-Moselle, ranima la flamme, qui, désormais brûlera à chaque cérémonie, s’élevant de son socle de bronze installé face à la voute majestueuse.
Albert Ladame